Sur le campus, j’aime beaucoup la mentalité qu'on peut avoir, que ce soit au sein de l’ESNL, mais aussi avec les autres écoles.

Martin Harazim - Bachelor CSI Infrastructure et Cybersécurité

Bonjour, est-ce que tu peux te présenter et nous parler de ta formation ?

Je m’appelle Martin Harazim, j’ai 20 ans. Je suis actuellement en B3 CSI, Concepteur des Systèmes d’Information, et je suis en alternance à la CCI des Landes. Au sein du B3 CSI, on va voir tout ce qui mise en place de systèmes et d’infrastructures, surtout avec les nouvelles sorties en termes de cybersécurité donc, tout ce qui va être réglementation, qu’est-ce qu’on a le droit de faire, ce que l’on a pas le droit de faire. Comment est-ce qu’on peut pallier certains problèmes, notamment aux cyberattaques ou aux catastrophes naturelles ? Mais aussi, on va avoir tout cet aspect de gestion, de projet, de mise en place de projets qui est importante, où on va apprendre à utiliser des outils pour mettre en place un projet, le conceptualiser, le budgétiser. Et ça va être aussi important en entreprise parce qu’on est amené aussi à le faire en entreprise.

Qu’est-ce que tu envisages l’année prochaine ?

L’année prochaine j’aimerais continuer en mastère, toujours en réseau et toujours orienté en cybersécurité puisque c’est ce qui m’intéresse. Mais moi c’est surtout l’aspect de gestion de projets, réalisation de projets qui m’intéresse. À la suite d’un B3 CSI, donc un Bachelor c’est un bac plus trois, donc on peut déjà accéder à des postes de responsable en fonction bien-sûr de nos compétences et de comment on se sent, donc responsable de système d’information ou même gestionnaire d’infrastructure. C’est le poste que j’occupe actuellement en tant qu’alternant. Donc ce sont des postes qui sont accessibles après un bac plus trois. Après un mastère, ça va plutôt être des postes où il y aura beaucoup plus de responsabilités. Donc ça peut être de la DSI (directeurs des systèmes d’information) ou encore RSSI ou gestionnaire de parc. Tout dépend en fait du besoin de l’entreprise et tout dépend de son objectif. Aussi, si c’est plutôt d’avoir quelqu’un d’opérationnel sur de la technique ou si c’est plutôt quelqu’un qui va être là pour chapeauter des équipes.

Ça dépend de ce qu’on aime faire après. Mais moi, ce serait plutôt un poste à responsabilité comme RSSI ou gestionnaire de parc. Moi, ce que j’aime beaucoup dans la cybersécurité, c’est cet aspect où on a beaucoup d’inconnues encore. C’est à dire que quand on a un incident, il y a une petite partie d’enquête pour savoir à quoi c’est dû. Qu’est-ce qu’ensuite on peut mettre en place pour contrer une éventuelle reproduction de cet incident ? Ça nécessite aussi une certaine sensibilité au risque cyber, au hacking aussi, qu’on voit en cours, ce sont des choses sur lesquelles il faut être assez sensibles.

Mais il y a cet aspect aussi d’enquêtes, de recherche… Il faut toujours être au courant des dernières informations qui sortent, des failles et même des préconisations de l’ANSSI ou de la CNIL qui sont là aussi pour nous conseiller sur comment on doit réagir ou sur ce que l’on doit mettre en œuvre pour éviter ce genre d’incident.

Qu’est-ce que tu aimes à Campus Landes ?

Sur le campus, j’aime beaucoup la mentalité qu’on peut avoir, que ce soit au sein de l’ESNL, mais aussi avec les autres écoles. Moi, j’ai beaucoup de connaissances qui sont en design ou en management et je trouve que c’est quelque chose d’important d’avoir un rapport avec d’autres personnes qui ne sont pas dans le même cursus que nous. Ça peut développer notre créativité, notamment par rapport au design. Côtoyer d’autres personnes sur le campus qui ne font pas que de l’informatique, je trouve que c’est aussi un point fort. Ça permet de sortir un peu du quotidien, de ne pas voir que de l’informatique, du numérique tout le temps, ça fait du bien aussi.

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